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Ce que vous devez savoir : avant de choisir vos études.

Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui me tiens particulièrement à coeur. En effet, aujourd’hui étudiante en STAPS (je vous en parle dans cet article), je n’ai pas immédiatement trouvé la filière qui me plaisait et me correspondait. J’ai vécu une année de remise en question, de gros coup de mou face au fait que je n’aimais pas mes études, mais aujourd’hui j’en ai tiré des enseignements. Je vous partage alors les 5 choses que j’aurais voulu savoir avant de choisir mes études supérieures, et que vous devez connaître.

À notre époque, le système scolaire fait que nous sommes amenés très tôt à choisir ce que l’on veut faire. En plus de ça, dès notre plus jeune âge, on nous pose cette fameuse question : « Qu’est-ce que tu voudrais faire plus tard? ». Et cela prouve bien, qu’alors que nous sommes encore dans une période d’insouciance à jouer à chat perché, la question de l’avenir se pose déjà.

Dès le lycée, on doit faire des choix d’enseignements en fonction de nos pistes d’études supérieures.

J’aurais aimé savoir que ce choix était modifiable à l’avenir !

En effet, la première chose qui m’a beaucoup bloquée à cette époque où j’avais l’envie d’arrêter mes études en architecture, c’était d’avoir l’impression que mes choix professionnels étaient figés et définitif. Le parcours classique véhiculé dans notre éducation étant de faire ses études, de chercher un boulot et d’exercer cette profession jusqu’à la retraite, j’ai eu beaucoup de mal à me faire à l’idée que j’avais le droit de changer de voie.

Mais retenez bien que nous ne sommes pas contraints de rester dans une filière qui ne nous plait pas si tel est le cas. Certes, cela demande du courage, et ce n’est pas facile de prendre la décision de changer, mais cette décision est une possibilité comme une autre et il n’appartient qu’à vous de la prendre.


J’aurais aimé savoir que nos études ne nous dirigent pas uniquement vers un seul métier défini et figé.

La deuxième chose que j’aurais voulu entendre à l’époque, c’est bien celle-ci. En réalité, j’avais l’impression que chaque filière d’enseignement correspondait à une profession et qu’on ne pouvait pas en faire autre chose. Ayant été en école d’architecture, pour être architecte, je pensais que le fonctionnement était le même partout. Par exemple, faire un master de droit pour être seulement avocat, une école de commerce pour devenir PDG d’une grosse boite, ou master en science de la vie pour forcément être chercheur…

Mais la réalité est différente. Aujourd’hui, le diplôme sert effectivement de passeport à l’embauche. Et oui, certaines professions ne sont accessibles qu'avec le diplôme correspondant (par exemple : médecin). Mais notre diplôme peut aussi devenir ce que l’on a envie d’en faire. Rien ne vous oblige à faire un métier prédéfini par vos études. Vous pouvez très bien obtenir un master en communication et vous lancer dans la création d'une entreprise, travailler dans une agence de publicité, ou dans l’évènementielle… Une filière ne correspond pas à une seule possibilité d’avenir. Ça semble évident dit comme cela, mais c'est une prise de conscience que j'aurais voulu avoir plus tôt.

J’aurais aimé savoir que nous ne faisons pas obligatoirement un seul métier dans notre vie.

C’est de comprendre ça qui m’a vraiment permis de me libérer d’un poids et de m’ouvrir à de nouvelles possibilités d'avenir. En fait, c’est ma maman qui m’a fait cette remarque un jour, et depuis ces mots résonnent en moi. De part mon caractère, j’ai toujours eu du mal à cibler ce qui me plaisais particulièrement puisque beaucoup de domaines m’intéressent. C’est pour cette raison qu’il m’était difficile de choisir une filière après avoir arrêté l’architecture.

Et d’ailleurs, encore aujourd’hui, j’ai du mal à choisir entre toutes les possibilités d’évolution que m’offrent mes études en STAPS. Mais c’est OK. Parce que j’ai conscience que quoi que je choisisse, ce n’est pas figé jusqu’à ma retraite.


J'aurais aimé savoir qu'une filière d'études s'affine au fur et à mesure.

Je m'explique! À l'époque, j'ai eu beaucoup de difficulté à choisir un domaine, puisqu'il me semblait que chaque filière avait un aspect qui ne me plaisait pas. À cette époque, j'aurais aimé avoir conscience que les licences sont souvent générales dans les premières années, puis qu'au fur et à mesure de nos études, l'entonnoir rétrécit pour nous permettre de cibler ce qui nous plaît plus particulièrement. C'est donc normal de ne pas trouver de filières où tous les enseignements nous passionnent dès la première année. Par exemple, en première année de STAPS, nous avons des matières scientifiques, éducatives, de la psychologie, de l'histoire, de la sociologie, et même du management. Puis petit à petit, nous avons la possibilité de choisir le domaine qui nous intéresse le plus. C'est pareil en licence et master de droit, et dans la plupart des filières.


J’aurais aimé savoir que nous pouvons toujours modeler notre métier.

En réalité, aujourd’hui combien de personnes travaillant dans une grosse boite ne peuvent pas mettre un terme ou un nom sur leur profession ? C’est bien parce que les métiers évoluent avec eux. On fait toujours plusieurs métiers en un, puisque l'on ajoute nos compétences et connaissances au fur et à mesure. Par exemple, je sais que j’aimerais beaucoup être professeur des écoles (bon, peut-être que dans 2 semaines j’aurai changé d’avis ahah) et avec cette profession, j’aurai la possibilité de gérer ma classe et de faire avec mes élèves des projets qui me plaisent. Et je sais qu'à côté, rien de m’empêchera de faire autre chose, comme partager ici avec vous… etc


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